Le climat de notre planète a toujours évolué et ses oscillations, dictées jusque là par des phénomènes naturels, ont toujours rythmé l’histoire de ses habitants. Depuis la révolution industrielle, nous sommes cependant entrés dans une ère où les activités humaines sont devenues capables d’influencer drastiquement les grandes dynamiques climatiques en affectant, en conséquence, les conditions de vie à la surface du Globe. Notre présence sur Terre et notre impact sur l’environnement sont aujourd’hui devenus une force géologique à part entière et un moteur évolutif majeur pour les espèces qui nous entourent. Cette période d’accélération et d’instabilité a été nommée Anthropocène (ère de l’humain) par le climatologue et prix Nobel de chimie Josef Crutzen. L’Anthropocène succède ainsi à l’Holocène, période de relative stabilité climatique ayant observé, et peut être permis, depuis 10000 ans la construction de nos civilisations.
Les 25 dernières années de cette nouvelle période sont qualifiées de grande accélération du changement climatique. Les modélisations les plus optimistes permettent d’ores et déjà de savoir qu’un réchauffement moyen à la surface de la terre d’1,5° à 2° par rapport à 1990 sera atteint en 2030. Cette augmentation de la température moyenne, impliquant des réchauffement locaux considérables, est importante et très brutale par rapport aux évolutions lentes que la terre a connues jusqu’alors.
Cet emballement climatique ne pouvant plus être enrayé en raison de l’instabilité qu’il a créée, il convient donc, parallèlement aux efforts à réaliser pour limiter ce réchauffement et maintenir notre planète vivable, de nous préparer à l’évolution inéluctable de notre climat et à la dégradation de notre environnement déjà en cours, et de notre mode de vie dans un avenir proche.
Dans cette optique, le CEREMA a développé un centre de ressources au service des territoires permettant d’identifier les formes d’adaptation à anticiper (habitat, agriculture, tourisme, etc.) et de les illustrer par des exemples de projets concrets. Une page plus spécifiquement liée au contexte montagneux permettra aux collectivités et aux citoyens du PNR de comprendre et de mieux préparer ces changements.
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